RC MILORD - ORDMIL CR
CANADA
Reserved for Ordained Ministers (ONLY)
With the Declaration “Fiducia supplicans” issued by the Dicastery for the Doctrine of the Faith, approved by Pope Francis, it will be possible to bless same-sex couples but without any type of ritualization or offering the impression of a marriage. The doctrine regarding marriage does not change, and the blessing does not signify approval of the union. (Read Vatican News article for a summary)
For your awareness (Vatican News excerpts):
When a blessing is invoked on certain human relationships” through a special liturgical rite, the Declaration notes, “it is necessary that what is blessed corresponds with God’s designs written in creation” (par. 11). Therefore, the Church does not have the power to impart a liturgical blessing on irregular or same-sex couples. It can’t be an official liturgical blessing.
What is allowed is … Those who ask for a blessing show themselves “to be in need of God’s saving presence” in their lives by expressing “a petition for God’s assistance, a plea to live better” (para. 21).
…In such cases, a blessing may be imparted that not only has an ascending value but also involves the invocation of a blessing that descends from God upon those who—recognizing themselves to be destitute and in need of his help—do not claim a legitimation of their own status, but who beg that all that is true, good, and humanly valid in their lives and their relationships be enriched, healed, and elevated by the presence of the Holy Spirit (para. 31).
Although the couple is blessed but not the union, the Declaration notes that what is blessed is the legitimate relationship between the two people: in “a brief prayer preceding this spontaneous blessing, the ordained minister could ask that the individuals have peace, health, a spirit of patience, dialogue, and mutual assistance—but also God’s light and strength to be able to fulfill his will completely” (para. 38).
Also clarified is that to avoid “any form of confusion or scandal,” that when a couple in an irregular situation or same-sex couples ask for a blessing, it “should never be imparted in concurrence with the ceremonies of a civil union, and not even in connection with them. Nor can it be performed with any clothing, gestures, or words that are proper to a wedding” (para. 39). This kind of blessing “may instead find its place in other contexts, such as a visit to a shrine, a meeting with a priest, a prayer recited in a group, or during a pilgrimage” (para. 40).
But from a pastoral and missionary perspective, we must not close the door on an "irregular" couple who come to ask for a simple blessing, on the occasion of a visit to a shrine or on the occasion of a pilgrimage. Jewish scholar Claude Montefiore has identified the uniqueness of Christianity in precisely this way: "While other religions describe man as seeking God, Christianity proclaims a God who seeks man... Jesus taught that God does not wait for the sinner to repent, but goes in search of him to call him to himself". The open door of a prayer and a small blessing can be a beginning, an opportunity, a help.
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Réservé aux ministres ordonnés (SEULEUMENT)
"Fiducia supplicans" du dicastère pour la Doctrine de la foi, approuvée par le Pape, offre la possibilité de bénir les couples formés par des personnes de même sexe, en dehors cependant de toute ritualisation et imitation du mariage. La doctrine sur le mariage ne change pas et la bénédiction ne signifie pas l'approbation de l'union. (Lire l'article de Vatican News pour un résumé).
Pour votre information (extraits de Vatican News) :
Lorsqu'une bénédiction est invoquée sur certaines relations humaines par le biais d'un rite liturgique spécial, la Déclaration note qu'il est nécessaire que ce qui est béni corresponde aux desseins de Dieu inscrits dans la création (par. 11). Par conséquent, l'Église n'a pas le pouvoir d'accorder une bénédiction liturgique aux couples irréguliers ou de même sexe. Il ne peut s'agir d'une bénédiction liturgique officielle.
Ce qui est permis, c'est ... ceux qui demandent une bénédiction montrent qu'ils ont "besoin de la présence salvatrice de Dieu" dans leur vie en exprimant "une demande d'assistance de Dieu, un appel à mieux vivre" (par. 21).
…il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sous une forme qui ne doit pas être fixée rituellement par les autorités ecclésiales, afin de ne pas créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage. Dans ces cas, on donne une bénédiction qui n'a pas seulement une valeur ascendante, mais qui est aussi l'invocation d'une bénédiction descendante de Dieu lui-même sur ceux qui, se reconnaissant indigents et ayant besoin de son aide, ne revendiquent pas la légitimité de leur propre statut, mais demandent que tout ce qui est vrai, bon et humainement valable dans leur vie et dans leurs relations soit investi, guéri et élevé par la présence de l'Esprit Saint (par. 31).
Bien que le couple soit béni et non l'union, la Déclaration note que ce qui est béni est la relation légitime entre les deux personnes : dans "une brève prière précédant cette bénédiction spontanée, le ministre ordonné pourrait demander que les individus aient la paix, la santé, un esprit de patience, de dialogue et d'assistance mutuelle - mais aussi la lumière et la force de Dieu pour pouvoir accomplir complètement sa volonté" (par. 38).
Il est également précisé que pour éviter "toute forme de confusion ou de scandale", lorsqu'un couple en situation irrégulière ou des couples de même sexe demandent une bénédiction, celle-ci "ne doit jamais être donnée en même temps que les cérémonies de l'union civile, ni même en relation avec elles. Elle ne peut pas non plus se faire avec des vêtements, des gestes ou des paroles propres à un mariage" (par. 39). Ce type de bénédiction "peut plutôt trouver sa place dans d'autres contextes, comme la visite d'un sanctuaire, la rencontre avec un prêtre, une prière récitée en groupe ou au cours d'un pèlerinage" (par. 40).
Mais d'un point de vue pastoral et missionnaire, nous ne devons pas fermer la porte à un couple "irrégulier" qui vient demander une simple bénédiction, à l'occasion d'une visite à un sanctuaire ou d'un pèlerinage. L'érudit juif Claude Montefiore a identifié l'unicité du christianisme précisément de cette manière : "Alors que les autres religions décrivent l'homme comme étant à la recherche de Dieu, le christianisme proclame un Dieu qui cherche l'homme... Jésus a enseigné que Dieu n'attend pas que le pécheur se repente, mais qu'il va à sa recherche pour l'appeler à lui". La porte ouverte d'une prière et d'une petite bénédiction peut être un début, une opportunité, une aide.
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