RC MILORD - ORDMIL CR
CANADA
We are pleased that a temporary pause has been placed on the new Public Reflection Policy, to study it more carefully.
We are particularly grateful that the voices of our veterans have been heeded, and prayers for them and for the fallen may be said at this year’s Remembrance Day commemorations throughout the country.
The Chaplain General has responded to the many voices of concern that have been raised from many different quarters. We applaud him for doing so - it is a sign of responsive leadership.
There needs to be a healthy balance between state neutrality at mandatory military events and religious freedom for voluntary religious services. The new policy focuses exclusively on the first, while neglecting the second. What is sorely lacking is a clear promise that voluntary services will accompany appropriate mandatory military events so that chaplains may effectively serve members of their own faith groups (including secular humanist chaplains and their constituents). Spiritual resiliency is too important to neglect without serious negative consequences, as the Total Health and Wellness Strategy of the Canadian Armed Forces recognizes.
Furthermore, adequate time, space, and encouragement needs to given to chaplains to do this type of ministry. This is too often not the case. Chaplains are told to be true to who they are, then their service is often practically and exclusively constrained to an interchangeable role as generic counsellors. There is a critical importance to ‘caring for all’ in the military and it rightly constitutes most of a chaplains duties, but there is also a critical need to serve those of different faiths in their unique needs. Chaplains are endorsed by separate religious and spiritual leaders to serve their people who are serving in the Forces. They must be afforded the assurance, the time, and the resources to do so effectively and fruitfully.
It is important that the committee appointed to study the issue be truly inclusive and properly balance the complementary goods of state neutrality and the freedom of religion. It cannot afford to play politics or submit to ideological pressures. There is no diversity or inclusion if all of the diverse needs of military members are not included. State neutrality is not the exclusion of religious and spiritual expression, but the freedom to fully live one’s belief system and freedom from coercion - religious and non-religious alike. The members of the Canadian Armed Forces and their authentic needs must come first. To be effective and productive the committee must carefully consider and protect the effective provision for the rich diversity of spiritual needs in the Canadian Armed Forces.
+Bishop McCaig, C.C.
Military Ordinary of Canada
31 October 2023
Nous sommes heureux qu'une pause temporaire ait été accordée à la nouvelle politique de réflexion publique, afin de l'étudier plus attentivement.
Nous sommes particulièrement reconnaissants que les voix de nos anciennes et anciens combattants.es aient été entendues et que des prières pour celles-ci.ceux-ci, et celles.ceux qui sont tombés au combat, puissent être prononcées lors des commémorations du jour du Souvenir de cette année dans l'ensemble du pays.
L'aumônier général a répondu aux nombreuses voix qui se sont élevées de toutes parts pour exprimer leur inquiétude. Nous l'en félicitons - c'est un signe de leadership réceptif.
Il doit y avoir un équilibre sain entre la neutralité de l'État lors des événements militaires obligatoires et la liberté religieuse pour les services religieux volontaires. La nouvelle politique se concentre exclusivement sur la première, tout en négligeant la seconde. Ce qui fait cruellement défaut, c'est une promesse claire que des services volontaires accompagneront les événements militaires obligatoires appropriés afin que les aumôniers.ières puissent servir efficacement les membres de leurs propres groupes confessionnels (y compris les aumôniers.ières humanistes laïques et leurs membres). La résilience spirituelle est trop importante pour être négligée sans conséquences négatives graves, comme le reconnaît la stratégie de santé globale et mieux-être des Forces armées canadiennes.
En outre, les aumôniers.ières doivent disposer du temps, de l'espace et des encouragements nécessaires pour exercer ce type de ministère. Trop souvent, ce n'est pas le cas. On dit aux aumôniers.ières d'être fidèles à ce qu'ils.elles sont, puis leur service est souvent limité de manière pratique et exclusive à un rôle interchangeable de conseillers.ières génériques. Il est essentiel de << s'occuper de tous >> dans les forces et cela constitue à juste titre la majeure partie des tâches d'un.e aumônier.ière, mais il est également essentiel de répondre aux besoins uniques des personnes de différentes confessions. Les aumôniers.ières sont soutenus par des chefs.cheffes religieux et spirituels distincts pour servir leurs membres respectifs qui servent dans les forces armées. Ils doivent avoir l'assurance, le temps et les ressources nécessaires pour le faire de manière efficace et fructueuse.
Il est important que le comité désigné pour étudier la question soit véritablement inclusif et qu'il trouve un juste équilibre entre la neutralité de l'État et la liberté de religion, qui sont des biens complémentaires. Il ne peut se permettre de faire de la politique ou de se soumettre à des pressions idéologiques. Il n'y a pas de diversité ou d'inclusion si les divers besoins des militaires ne sont pas pris en compte. La neutralité de l'État n'est pas l'exclusion de l'expression religieuse et spirituelle, mais la liberté de vivre pleinement son système de croyance et l'absence de coercition - qu'il s'agisse de religion ou de non-religion. Les membres des Forces armées canadiennes et leurs besoins authentiques doivent passer en premier. Pour être efficace et productif, le comité doit examiner attentivement et protéger la prise en compte effective de la riche diversité des besoins spirituels au sein des Forces armées canadiennes.
+Mgr. Scott McCaig, C.C.
Ordinaire militaire du Canada
31 octobre 2023